EN UNION
M’asseoir sur le rebord de tous les possibles, Contempler l’innommable, Me rendre à l’impalpable.
Et quand saoulée de certaines projections,
De mes illusions sans nom,
Je reviens en moi-même,
Dans la pureté de la Vérité, Je me rappelle à ce qui Est.
Je m’ouvre à l’indicible, A l’éternelle Union, A ce qui anime mon Être, D’une joie sans raison. Suivre l’élan au présent, Et œuvrer pour plus grand. Il n’y a pas de mots, Ni de contentement aussi puissant. Alors dans ce dépouillement,
Qui m’appelle à renaître, Je m’en remets à mon Être, A la puissance de la Vie, A tous ce qui nous unit. Mathilde Rebérat