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SURENTRAÎNER A LA SOUFFRANCE

SURENTRAÎNER A LA SOUFFRANCE

Bizarre comme titre me diriez-vous et attendez de lire la suite. Je vous partage cette réflexion née ce matin après un rêve que j’ai fait enfin je dirais plutôt un cauchemar. Ce rêve a mis en lumière toutes les fois où je suis restée « sous les cailloux », où je suis restée dans une relation douloureuse pour moi, ou une situation qui ne me convenait pas du tout. J’ai été très forte pendant quelques années à trouver des justifications pour rester dans des relations où c’était vraiment douloureux pour moi. Je me justifiais en me disant que ça peut arriver, que la personne avait eu une enfance difficile, que je devais être plus tolérante, que c’était un miroir de mes propres ombres… Et en attendant je restais dans la relation, à la place de mettre mon énergie à m’épanouir, je restais à l’endroit même où c’était le plus douloureux pour moi soit en me plaignant, soit en râlant ou soit en essayant de justifier la situation.

Et là je te parle du côté sentimental mais ça vaut pour toutes les situations où tu sens que ce n’est pas ok pour toi, que ce soit professionnel, familiale, dans du partenariat, ou même encore dans une formation.

A la place de mettre son énergie pour changer les choses, et poser des actions qui vont aller dans le sens de notre épanouissement, on va rester là, comme si on se devait de souffrir. J’y vois là un peu de croyances judéo-chrétiennes ancrées, avec de l’auto-flagellation « jugement envers soi », « culpabilité » et encore des « il faut souffrir pour être belle ».

La souffrance est presque banalisée, normale, c’est le chemin de la vie. Alors comme c’est normal, on ne pose pas d’actions, et parfois on se laisse embarquer jusqu’au burn out, ou jusqu’à la dépression.

C’est là d’où vient ces mots « surentraîner à souffrir ». On reste dans un malaise ambiant, dans un mal être sans poser d’actions, sans chercher de l’aide, ou sans vraiment vouloir en sortir. On s'accoutume à ce que l'on vit, parfois en se racontant que ça pourrait être pire. Ou dès que cela va bien, on a peur, on peut avoir un saboteur, qui vient tout faire basculer, car ça serait quand même louche si tout allait méga bien et que l’on prendrait son pied à vivre pleinement, et en étant soi.

On n’est pas surentraîné à la jouissance ! Et pourtant c’est tellement plus agréable ! Dès que cela va super bien, on a peur de faire des jaloux, de s’exposer, et surtout ne pas le dire trop haut, ne pas jouir trop fort, faire taire tout ça, car ça pourrait déranger. Voilà pourquoi je parle de surentraînement à la souffrance !

On a le pouvoir de changer les choses, de choisir une expérience de vie différente, basée sur la Joie, et la jouissance ! Cela part d’un choix… celui de quitter les chemins tant empruntés de la souffrance, de la bienséance, du conditionnement, du « normal » pour être pleinement soi ! Cela va demander au début de l’exigence, de l’authenticité, et de la fermeté car il y aura des peurs. La souffrance aussi douloureuse soit elle, est connue, parfois on a même construit notre vie autour de ça, alors ça peut faire très peur d’aller dans l’inconnue, et se trouver dans une joie d’être sans précédent. Qui serions-nous sans notre souffrance ?

La souffrance est comme devenue une amie, mais on peut se faire de nouveaux amis je t'assure comme « la joie », ou encore « la jouissance ».

Alors je te rassure ça ne se fait pas en un claquement doigt, petit à petit, la vie nous permettra de choisir autrement à travers l’expérimentation de la Vie. Et ta vie pourra changer à tout jamais.

J’accompagne les personnes à être pleinement dans leur Joie d’Être, dans la jouissance d’être Soi !

Mathilde Accompagnatrice de l’Être

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